Yoga Teacher & Osteopath - turned Ocean Explorers
Charlotte & Leon

Léon et Charlotte croient en une vie de simplicité, d'aventure et d'exploration. Après avoir effectué plusieurs traversées océaniques, ils ont décidé de prendre la mer seuls...

Comment êtes-vous arrivé à la navigation de plaisance ?

Léon et moi (Charlotte) avons toujours été attirés par l'univers marin, même si nos parcours sont différents. Léon a grandi en déménageant tous les trois ans aux quatre coins de la France, ce qui a nourri chez lui un goût prononcé pour les voyages et l'exploration de nouveaux horizons. À 17 ans, il s'installe seul à Bordeaux pour ses études d'ostéopathie, se rapprochant ainsi de l'océan. En vivant sur la côte atlantique, il développe une passion pour le surf, son sport de prédilection, et cette expérience renforce son désir de rester au plus près de l'océan.

Pendant ses cinq années d’études, Léon jongle entre ses cours et les activités liées à la mer. Il explore les meilleurs spots de surf de la côte atlantique en van, effectue des remplacements d'ostéopathie près de la mer, notamment sur l’île de Ré et en Guadeloupe, et participe à des voyages en voilier en Grèce, où il s'initie à la pêche sous-marine. Inspiré dès son plus jeune âge par son grand-père, qui faisait le tour du monde à bord de son Sun Odyssey 36, Léon nourrit l'idée de vivre un jour sur un voilier.

Quant à moi, c’est durant mes études de biologie en ville que j’ai ressenti un besoin croissant de m'évader et de me reconnecter à la nature. Pour compenser ce manque, je me suis investie intensément dans le sport, poursuivant la gymnastique et me mettant au yoga, d'abord pour garder ma souplesse pour entretenir mon corps pour les entraînements. Très vite, je tombe amoureuse du yoga et me passionne pour cette discipline. Dès que j’en ai l’occasion, je pars seule en Asie pour me former en tant que professeure de yoga. J’ouvre une chaîne YouTube pour partager cette passion, alliant yoga et souplesse, un savoir acquis grâce à mes années de gymnastique.

Ma chaîne devient un espace de partage, et, toujours attirée par la nature, je me lance dans des randonnées en solitaire, des petits treks que je documente et qui plaisent à ma communauté. Peu après, je fais ma première expérience en voilier, et ce qui devait être un voyage de deux semaines se prolonge à un mois. C’est à ce moment-là que je réalise que j’aimerais vivre sur un bateau. Ma dernière année de mon master, je pars en Guadeloupe pour étudier la faune et la flore, lors de mon Erasmus. Je découvre le surf, un sport qui correspond à mon amour de la nature et du dépassement physique. L’idée de traverser l’océan en voilier commence à germer dans mon esprit, surtout après avoir pris l’avion pour m’y rendre.

C’est alors que je rencontre Léon sur un spot de surf, à Anse Bertrand en Guadeloupe. Notre relation commence par de sessions de surf, des cueillettes de noix de cocos, et c’est ainsi, en faisant le tour de l’île de part en part, que nous tombons follement amoureux l’un de l’autre. 

Après ce coup de foudre, nous décidons de rentrer ensemble en Europe en traversant l’Atlantique à la voile. En nous promenant dans les marinas pour trouver un voilier, nous tombons par hasard sur un capitaine italien- polonais qui cherchait justement des équipiers. Cette aventure de 30 jours, de la Guadeloupe à l’Espagne, a confirmé notre envie de vivre sur l’eau, et c'est ainsi que notre projet commun de vivre sur un voilier est né.

Parlez-nous un peu de vos réalisations et de vos ambitions dans le domaine de la navigation de plaisance.

Après notre arrivée en Europe, Léon a suivi une formation d'agent de maintenance nautique, et six mois plus tard, nous avons trouvé notre propre bateau, un Jouet 37. Nous avons passé trois mois à le réparer au chantier, et aujourd'hui, nous sommes sur l'eau, prêts à naviguer. Nous écrivons ces mots après un mois de navigation en Côte d’Azur. Notre plan est de continuer vers les Baléares, les Canaries et le Cap-Vert, avec l’espoir de traverser l’Atlantique à nouveau cette année pour retourner dans les Caraïbes. 

Comment l'équipement Raymarine vous permet-il de vivre votre rêve ?

Durant notre premier mois de navigation, nous n’avions ni pilote automatique ni instruments sophistiqués, ce qui a rendu l'expérience assez éprouvante. L'équipement Raymarine va radicalement améliorer notre sécurité et notre confort, en particulier pour les longues traversées. Le pilote automatique, le GPS, l’AIS et la réalité augmentée nous permettront de naviguer en toute sérénité, de jour comme de nuit, et d’assurer la sécurité de notre bateau dans toutes les conditions.